Bibliographie berbère générale

 

L'interrogation est possible selon plusieurs critères : AUTEUR, PAYS, DIALECTE, MOTS-CLÉS, NOM PROPRE, ANNÉE

On peut indiquer ces éléments les uns à la suite des autres dans la recherche. Exemples :

- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh

73 Résultat(s) trouvé(s)
RIVISTA DEGLI STUDI ORIENTALI.; L'enchevêtrement des parlers berbères., 1992
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Volume: LXV; Fascicule: 03-04; Pagination: p. 185-194
Encyclopédie berbère : 10. ; Beraber - Linguistique., 1991
Dialecte : TAMAZIGHT
Mots clés : LANGUE, DIALECTOLOGIE
Ville, éditeur : Aix-en-Provence , Edisud
Pagination: p. 1473-1475
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES; A propos de la classification des dialectes berbères., 1990
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Paris , La Boîte à Documents/INALCO
Volume: 7; Pagination: 15-27, 1 carte
Compte rendu : Synthèse critique des classifications existantes des dialectes berbères (depuis le début des études berbères). Prône une prise en compte équilibrée du socio-linguistique et du linguistique ; ce dernier plan devant intégrer un nombre suffisant de critères pris dans tous les niveaux du système linguistique (phonologie, morpho-syntaxe, lexique).
Langue et société au Maghreb. Bilan et Perspectives.; La dialectologie berbère durant la période coloniale., 1989
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Rabat , Publications de la Faculté des Lettres
Pagination: 119-134
Progressive traditions in african and oriental studies.; A structural and typological classification of Berber languages., 1988
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Berlin , Akademie Verlag
Pagination: 37-43, 6 notes, 3 tabl.
Compte rendu : Après un rappel des classifications antérieures, A.A. propose un schéma de regroupement des dialectes berbères fondé sur des traits de grammaire. Elle distingue : 1. Le berbère Ouest (Zénaga), 2. Le ber¬bère Est (Libye-Egypte), 3. Le berbère Sud (touareg), 4. Le berbère Nord (parlers algéro-marocains et tunisiens). Dans ce 4ème groupe, le kabyle occupe une place spécifique. Cette classification structurale recoupe d'ailleurs largement le classement génétique le plus probable (présenté p. 43). On dira de cet essai tout ce que nous avions déjà dit à propos de la tentative (beaucoup plus développée) de A. WILLMS qu'A.A. ne cite pas (Cf n° 1170). D'autant qu'il s'agit ici d'une synthèse, très condensée, des recherches menées par ailleurs par A.A. (Cf n°0057, 0058, 0059) L'argumentation est donc rapide, trop rapide même. Le débat sur "une ou des langues berbères" est de ces points qui mériteraient une discussion plus serrée. On notera que cette tentative, comme celle de WILLMS, aboutit somme toute à un classement quasi-géographique.
Système verbal rifain. Forme et sens. Linguistique Tamazight (nord marocain)., 1987
Dialecte : RIF
Ville, éditeur : Paris , SELAF
Pagination: 178 p., tabl., append.
Compte rendu : Version publiée de la thèse de doctorat de 3e cycle soutenue en 1981, signalée sous le n° 0309. Le texte n'a subi que de légers remaniements; seul le corpus ne figure pas dans cette édition.
Rapport du stage de formation intensive et graduée d'enquêteurs et de transcripteurs en tradition orale des Kel-Tamajaq (Touaregs). (ACCT/Ministère de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, Niamey, 15-31 août 1986)., 1986
Dialecte : TOUAREG
Ville, éditeur : Paris , ACCT
Pagination: 30 p.
Compte rendu : Compte rendu d'un stage dans lequel les problèmes linguistiques ont occupé la plus grande part. Voir notamment la contribution de A. Ag Rhissa : "Les principaux parlers des Kel-Tamasheq" (p. 14-16) qui propose un essai de classification des parlers du Mali.
Contributi di orientalistica, glottologia e dialletologia.; Alternanze accentuali e morpho-sintassi nominale nel berbero orientale., 1986
Dialecte : NEFOUSA, DJERBA, ZOUARA, KABYLE
Ville, éditeur : Milano , Cisalpino-Goliardica
Pagination: 61-72, 20 notes
Compte rendu : Etude fort intéressante sur les rapports entre position de l'accent des nominaux et construction syntaxique dans les parlers berbères orientaux (Libye, Tunisie). Précédé d'une préposition, le substantif voit son accent avancer d'une syllabe (ce qui peut donc entrainer dans certains parlers l'apparition d'un rôle syntaxique de l'accent en tant qu'indicateur de fonction). S'appuyant sur l'examen du jeu de l'accent de nom en kabyle (à partir des travaux de Willms), V.B. formule l'hypothèse selon laquelle la situation des parlers orientaux pourrait être le résidu de l'influence de l'ancien état d'annexion, en voie de disparition de ces parlers.
Encyclopédie berbère : 3.; Ahaggar (linguistique)., 1986
Dialecte : TOUAREG
Ville, éditeur : Aix-en-Provence , Edisud
Pagination: 303-305
Autres : AHAGGAR
Compte rendu : État des connaissances linguistiques et problèmes actuels de la recherche sur les parlers de l'Ahaggar.
LINGUISTIC INQUIRY; Glides in Berber and Syllabicity., 1986
Dialecte : TAMAZIGHT
Mots clés : PHONETIQUE, SYLLABE
Ville, éditeur : Cambridge , MIT
Volume: 17; Fascicule: 1; Pagination: 01-12
Autres : AIT-SEGHROUCHEN
Compte rendu : Statut de la distinction voyelle/semi-voyelle et du trait de "syllabicité" en berbère (à partir des données du parler des Aït Seghrouchen). L'approche développée se situe dans le cadre de la phonologie générative (dans ses formulations les plus récentes). M.G. conclut a la nécessité de distinguer, en structure profonde, entre voyelles et semi-voyelles, quelles que soient, en surface, les réalisations phonétiques effectives de ces dernières. L'argumentation s'appuie essentiellement sur le traitement des séquences incriminées à la jonction de morphèmes (successions immédiates de voyelles): les voyelles "profondes" sont maintenues comme voyelles par l'apparition d'un élément (y, w) de rupture d'hiatus, alors que les semi-voyelles "profondes" -même réalisées comme voyelles- admettent la combinaison avec une autre voyelle sans rupture d'hiatus. La démonstration est suivie d'un essai de représentation formalisée de différents types de séquences. On notera -avec intérêt et/ou amusement- que M.G. aboutit aux conclusions classiques des berbérisants (au moins depuis Basset). Mais par des chemins assez différents. Les berbérisants s'appuyaient essentiellement sur des considérations de morphologie et de dialectologie pour distinguer les voyelles "vraies" des semi-voyelles à réalisation vocalique : dans aru "enfanter" (Maroc), [u] est fondamentalement une semi-voyelle /w/ parce que le kabyle, le touareg... ont arew, que le prétérit négatif est partout uriw et que les dérivés nominaux sont tarwa, arraw, c'est-à-dire que le verbe est partout traité comme radical à deux consonnes... Ces critères classiques renvoient en fait à des processus et considérations de diachronie : la démonstration qu'ils autorisent reste valable et légitime d'un point de vue interne au berbère. En la matière, le recours aux appareils théoriques "généralistes" ne pa-raît donc pas d'un apport décisif. On pourait même se demander si bien des développements récents ne sont pas simplement une incidence du désintérêt pour la diachronie et la dialectologie. Mais c'est là un vaste problème théorique qui déborde du cadre de cette présentation. En tout état de cause, l'article de M.G. est, dans la veine des approches "modernes" et générativistes, l'un des plus clairs et des plus convaincants qui soient parus ces dernières années. Il propose, sur la base d'une argumentation précise, des conclusions nettes.