Bibliographie berbère générale
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- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh
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ILDI : LA FRONDE; Statut d'une langue., 1985

BULLETIN DES ETUDES AFRICAINES DE L'INALCO; Compte rendu de : Salem Chaker, Textes en linguistique berbère, Paris, Ed. du CNRS, 1984, 291 p., 1985

Volume: 5; Fascicule: 9; Pagination: 146-152

Actes du XIIe Colloque international de Linguistique fonctionnelle.; Les systèmes verbaux arabe et berbère égyptiens., 1985

AWAL : Cahiers d'Etudes Berbères.; Compte rendu de : Abdallah Bounfour, Linguistique et littérature. Etude sur la poésie orale marocaine., 1985

Les minorités à l'âge de l'Etat-nation., 1985

COMPTES RENDUS DU GROUPE LINGUISTIQUE D'ETUDES CHAMITO-SEMITIQUES (GLECS); Sur l'origine des désinences verbales des première et deuxième personnes du singulier en berbère., 1984-1986

COMPTES RENDUS DU GROUPE LINGUISTIQUE D'ETUDES CHAMITO-SEMITIQUES (GLECS); Remarques sur le vocabulaire berbère de l'orientation., 1984-1986

Volume: 29-30; Pagination: 39-62 $ notes
Autres : ORIENTATION

COMPTES RENDUS DU GROUPE LINGUISTIQUE D'ETUDES CHAMITO-SEMITIQUES (GLECS); L'indication des titres et des fonctions en libyque., 1984-1986

COMPTES RENDUS DU GROUPE LINGUISTIQUE D'ETUDES CHAMITO-SEMITIQUES (GLECS), 1984-1986

SPRACHE UND GESCHICHTE IN AFRIKA; Wanderungsbewegungen und Sprache der frühen saharanischen Viehzüchter. [Mouvements de migration et langue des anciens éleveurs sahariens]., 1984-1985

Dialecte : DOMAINE BERBERE
Volume: 6; Pagination: 135-216, 5 cartes, ill.
Compte rendu : Essai sur la localisation primitive du chamito-sémitique et les mouvements de populations qui sont à l'origine du peuplement berbère. Contrairement à Diakonoff (1981) qui plaçait le berceau du chamito-sémitique dans un Sahara humide, P.B. le situe dans le Soudan actuel (Kordofan/Darfour). Vers 6000 av. J.C., les Proto-Berbères se séparent de l'ensemble chamito-sémitique primitif et occupent le Sahara humide avec leurs troupeaux de bovins et d'ovins. La désertification en pousse une partie vers le Magh-reb. L'un des moteurs de cette immense migration vers l'Est puis le Nord serait la domestication et l'invention de l'élevage pastoral. A l'appui de cette thèse, P.B. utilise le vocabulaire des animaux do-mestiques et de l'élevage qui serait commun aux langues chamito-sémitiques. De nombreuses autres données (historiques, archéologiques, climatiques...) sont également mises en œuvre. La thèse est séduisante et sérieusement conduite. Mais en y regardant de près, bien des éléments de la démonstration se révèlent assez fragiles. Sur le plan linguistique, le vocabulaire "commun" de l'élevage sur lequel s'appuie P.B. est plus que limité. Le berbère -pièce maîtresse de la thèse- n'est représenté que par un nombre très réduit de lexèmes. Surtout, la méthode est notoirement insuffisante : on ne saurait se contenter de comparaisons sélectives, prises au hasard dans tel puis tel dialecte. On est en droit d'attendre une étude système du champ lexico-sémantique des animaux d'élevage à travers l'ensemble du domaine berbère. Par ailleurs, les comparaisons phonétiques sont trop fragmentaires et isolées pour être convaincantes. En fait, comme souvent dans ces tentatives, il manque un préalable : une théorie générale du "berbère commun". On notera en outre que P.B. consacre beaucoup de place à la démonstration de faits de chronologie ou de culture parfaitement connus : on a l'impression qu'il connaît les travaux de préhistoire, mais ignore ceux des protohistoriens du Maghreb.
