Bibliographie berbère générale
L'interrogation est possible selon plusieurs critères : AUTEUR, PAYS, DIALECTE, MOTS-CLÉS, NOM PROPRE, ANNÉE
On peut indiquer ces éléments les uns à la suite des autres dans la recherche. Exemples :
- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh
51 Résultat(s) trouvé(s)
"Toponymie et anthroponymie maghrébine - Quelques repères de la centralité ""à travers champs"".", 1991

Ville, éditeur : Oran , URASC
Pagination: 18 p.

L'Afrique dans l'Occident romain (Ier siècle av. J.-C.-IVe siècle ap. J.-C.). [Actes du colloque organisé par l'Ecole française de Rome sous le patronage de l'Institut national d'archéologie et d'art de Tunis (Rome, 3-5 décembre 1987)].; La toponymie de l'Afrique du Nord antique. Bilan des recherches depuis 1965., 1990

Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Rome , Ecole française de Rome
Pagination: 251-272, 54 notes, tabl.

ALMOGAREN; T(h) in Libyan and Canarian place-names., 1990

Volume: 20; Fascicule: 1; Pagination: 32-41 $ 4 notes

IBLA; Sened, village berbère., 1989

Murrâku$. Min al-ta'sîs 'ilâ 'âkhir al-&asr al-muwahhidî [Marrakech. De la fondation à la fin des Almohades].; Hawla ma&nâ 'ism murrâku$ [A propos du sens du nom Marrakech]., 1989

Dialecte : CHLEUH
Ville, éditeur : Marrakech , Faculté des Lettres
Pagination: p. 15-19
Autres : MARRAKECH

ENCYCLOPEDIE BERBERE; Agger (Etymologie)., 1988

ANTIQUITES AFRICAINES; Le lac Tritonis et les noms anciens du Chott el Jerid., 1988

Dialecte : DOMAINE BERBERE
Volume: 24; Pagination: 149-204, cartes, ill., phot. tabl.
Compte rendu : Mise au point extrêmement fouillée sur les problèmes posés par le lac Tritonis des Anciens : Identification et dénominations. Ce second aspect des choses conduit les auteurs à des développements très importants de linguistique historique berbère à partir du nom libyco-berbère MADD (lac). L'article pro-pose un examen détaillé des différentes hypothèses étymologiques berbères et extra-berbères. L'ampleur et la diversité des lectures de nos deux collègues historiens est impressionnante.

ENCYCLOPEDIE BERBERE; Anfa., 1987

Dialecte : DOMAINE BERBERE
Fascicule: 40; Pagination: 1 p.
Compte rendu : Reprend les hypothèses étymologiques de Laoust et Roux sur l'ancien nom de Casablanca.

Proceedings 4th international Hamito-Semitic Congress (Hamburg, 20-22 sept. 1983).; Deux notes sur l'état d'annexion en berbère., 1987

Auteurs secondaires : JUNGRAITHMAYR (Herrmann); MUELLER (Walter W.), Eds.
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Amsterdam/Philadelphia , John Benjamins Publ. Co.
Pagination: 349-359, 21 notes
Compte rendu : Étude synchronique et diachronique de deux points de phonétique liés à l'état d'annexion : 1° la présence ou l'absence de la semi-voyelle d'annexion des noms masculins (w-/y-) ; 2° l'assimilation éventuelle de la préposition n ("de") dans le syntagme "complément de nom". L'examen systématique des données à l'échelle berbère amène V.B. à formuler un certain nombre d'hypothèses diachroniques : 1°- Tous les parlers auraient connu la préfixation de la semi-voyelle à l'état d'annexion. 2°- La disparition de la marque w- d'annexion n'est pas limitée au touareg : on en trouve des traces dans les parlers sahariens "intermédiaires". 3°- L'assimilation totale de la préposition n se vérifie sur un territoire très vaste. 4°- Cette assimilation est un phénomène très ancien qui a eu d'importantes conséquences phonétiques et syntaxiques sur le groupe nominal déterminatif. Sur plusieurs points de diachronie, on peut émettre des réserves sur les thèses et hypothèses de V.B., même si elles s'appuient sur les positions antérieures de Karl Prasse ou de Lionel Galand. Je crois notamment qu'il est possible -et plus simple- de développer des théories tout à fait différentes de l'histoire de l'état d'annexion et du syntagme nominal déterminatif. On trouvera le détail de la conception que je défends dans la notice "Annexion", parue dans le volume V de l'Encyclopédie Berbère (Cf n° 0458). La thèse n° 1 de V.B. qui est aussi celle de Prasse, me paraît extrêmement fragile. Les indices avancés quant à l'existence ancienne du pré¬fixe d'annexion w- en touareg sont ténus, discutables, au minimum très hypothétiques. Il paraît égale¬ment difficile d'assimiler la situation touarègue à celle des parlers sahariens intermédiaires. En touareg, on a affaire à un état très ancien, stabilisé, où l'annexion résiste bien en tant que catégorie morphologique et syntaxique. Dans les parlers sahariens intermédiaires, il s'agit d'une situation évolutive, in¬stable, avec disparition (ou tendance à la disparition) récente de l'opposition d'état. Pareillement, dans l'approche des réalisations du groupe nominal déterminatif -qui est fort intéressante et instructive au plan synchronique-, je ne crois que l'on puisse considérer -ni synchroniquement, ni diachroniquement- la séquence Nom + Nom à l'état d'annexion (awal umazic) comme un cas d'assimilation de la préposition n. J'y verrais plutôt le résidu d'un état ancien de la langue où le rapport de détermination du substantif n'était marqué que par l'état d'annexion, stade dont on a la preuve à travers la toponymie et la construction pan-berbère de certains lexèmes "archaïques" (ayt + Nom annexé...). Mais quelles que soient les divergences -qui n'ont rien d'étonnant en matière d'hypothèses de reconstruction- l'article de V.B., mal¬gré la modestie de son titre, est particulièrement intéressant et suggestif.

REPPAL; "A propos du toponyme ""Hadrumetum"".", 1986
