Bibliographie berbère générale

 

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- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh

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Encyclopédie berbère : 15.; Dérivation (linguistique)., 1995
Auteurs secondaires : CAMPS (G.), dir.
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Aix-en-Provence , Edisud
Pagination: p. 2277 - 2279
REVUE DE LA FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES (Fès). n.s. 11.; Pour une théorie des schèmes en berbère., 1995
Dialecte : TAMAZIGHT
Pagination: p. 101-122.
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES.; L'orientation du prédicat verbal en berbère : Prédicat d'existence, diathèse et aspect., 1994
Volume: 10; Pagination: p. 89-111 $ notes
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES.; Quelques constats sur la combinatoire des affixes verbaux en berbère., 1993
Volume: 9; Pagination: p. 37-53 $ notes
LINGUISTIC ANALYSIS.; The phonology of Berber derivational morphology by affixation., 1992
Volume: 22; Pagination: p. 3-59 $ notes
Autres : AYT-SEGHROUCHEN
LANGUES ET LITTERATURES.; Comment les gabarits prosodiques des mots dérivés sont-ils construits ?, 1991
Dialecte : CHLEUH
Volume: 10; Pagination: p. 75-99 $ notes, tabl.
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES; Pour une théorie des schèmes en berbère., 1990
Ville, éditeur : Paris , La Boîte à Documents/INALCO
Volume: 7; Pagination: 92-110, tabl.
Compte rendu : Répertoire quantifié, systématique, des types de schèmes nominaux à partir d'un corpus de 1067 verbes. Cette classification méthodique, en fonction de la forme du verbe de base et des formes dérivées, permet de confirmer, sur des données claires et chiffrées, les constats plus globaux qui ont été faits antérieurement par de nombreux berbérisants (notamment Galand et Chaker). La très grande diversité des schèmes, leur dispersion, l'intrusion massive de l'emprunt lexical affaiblit très fortement la régularité du système de formation des mots par dérivation.
Current approaches to African Linguistics. Vol. IV.; Berber causativization., 1987
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Dordrecht , Foris
Pagination: p. 197-208
Studies in Berber syntax., 1987
Auteurs secondaires : GUERSSEL (Mohamed) éd.; HALE (Kenneth), éd.
Dialecte : TAMAZIGHT
Ville, éditeur : Cambridge , MIT (CCS)
Pagination: 196 p., notes
Autres : AIT-SEGHROUCHEN
Compte rendu : Recueil de huit études de syntaxe d'inspiration post-générativiste : 1. Ur Shlonsky : Focus Construction in Berber, p. 1-20 ; 2. Steve P. Abney : Extraction and pseudo-objects in Berber, p. 21-33 ; 3. Ur Shlonsky/Michele Sigler : Unexceptional exceptional case-marking*, p. 35-47 ; 4. Jennifer Cole/Carol Tenny : Coordination in Berber, p. 49-78 ; 5. John Lumsden/Loren Trigo : The causative, passive, and reciprocal in Berber, p. 79-101 ; 6. Andrea Calabrese : Focus structure in Berber : a comparative ana-lysis with Italian, p. 103-120 ; 7. Hyon-Sook Choe : An SVO analysis of VSO languages and parame-trization : a study of Berber, p. 121-157 ; 8. Mohamed Guerssel : The status of the lexical category "preposition" in Berber : implications for the nature of the construct state, p. 159-190. On doit évidemment se réjouir de voir ainsi le berbère soumis à la sagacité de la linguistique nord-américaine. Il est cependant difficile de porter un jugement sur le fond sans entrer dans la controverse entre structuralisme et générativisme. Je dirai simplement, en tant que berbérisant, que les 7 premières études me semblent être plutôt des exercices d'École, peut-être intéressants pour la réflexion et les débats internes au courant générativiste, mais d'un intérêt plutôt faible pour la linguistique berbère. On y retrouve toutes les limites de ce genre d'approches : les matériaux sur lesquels portent l'analyse sont réduits à l'extrême ; les travaux berbérisants antérieurs sont superbement méconnus ; les concepts descriptifs employés sont repris tels quels de la tradition grammaticale occidentale sans aucune critique préalable ; les phénomènes étudiés sont arbitrairement isolés de leur contexte global... Dans le meilleur des cas (l'étude n° 5 sur la dérivation verbale, par exemple), on n'échappe pas à l'impression que, derrière un appareil formel ambitieux, on ne fait que redire -dans un autre métalangage- ce que les berbérisants ont établi depuis longtemps. Le berbère, dans les sept premières contributions est donc plus un prétexte qu'un objet d'analyse reconnu. Ce n'est bien sûr pas le cas de l'article de M. Guerssel qui traite véritablement et de manière approfondie de faits berbères. Il y a là un réel effort d'analyse, s'appuyant sur une connaissance intime de la langue, qui essaie de donner une description originale : 1° du système des prépositions ; 2° de l'état d'annexion. L'idée centrale consiste à intégrer la catégorie d'état dans un paradigme casuel (celui des prépositions): l'état d'annexion étant alors considéré comme la forme non marquée, l'état libre (= COD) étant la forme marquée. L'approche est habile, mais elle ne fait que déplacer les problèmes et le résultat n'est guère plus simple que les descriptions classiques antérieures. On essaie en fait d'expliquer en synchronie, par un traitement formel assez artificiel, l'hétérogénéité inhérente à tout système linguistique. La complexité des faits est dans le matériau linguistique lui-même qui véhicule, à travers la morphologie notamment, toute une sédimentation historique. Il est assez illusoire de penser que la simplification de la description puisse passer par un traitement purement formaliste.
Proceedings 4th International Hamito-Semitic Congress (Hamburg, 20-22 sept. 1983).; Derivatives und flektives T im Semitohamitischen. [T dérivationnel et flexionnel en chamito-sémitique]., 1987
Auteurs secondaires : JUNGRAITHMAYR (Herrmann); MUELLER (Walter W.), Eds.
Ville, éditeur : Amsterdam/Philadelphia , John Benjamins Publ. Co.
Pagination: 85-107, tabl., graph., 62 notes
Compte rendu : Ambivalence fonctionnelle ancienne du morphème T à travers le domaine chamito-sémitique. Les langues de référence principales sont l'accadien, le bedauye (couchitique) et le berbère (touareg). Le préfixe T joue dans les trois langues un rôle à la fois dérivationnel (médio-passif, réciproque) et flexionnel (aspectuo-temporel). C'est ainsi qu'en berbère, T est en même temps préfixe de passif et marque d'intensif-duratif (pour les verbes intransitifs). R.V. propose un certain nombre d'explications sémantiques pour justifier les valeurs et répartitions particulières à chacune des langues envisagées. La présence de cette ambivalence fonctionnelle dans trois langues (et trois branches) aussi différentes, l'unité des causes sémantico-syntaxiques sous-jacentes en font un trait ancien du chamito-sémitique.