Bibliographie berbère générale

 

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- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh

128 Résultat(s) trouvé(s)
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES; L'emprunt linguistique en berbère. Dépendance et créativité., 1989
Dialecte : CHLEUH
Volume: 6; Pagination: 5-18 $ 6 notes
Compte rendu : Synthèse rapide sur les problèmes d'intégration des emprunts arabes en berbère (phonologie et morphologie).
Encyclopédie berbère : 8.; Aurès (linguistique)., 1989
Dialecte : AURES
Ville, éditeur : Aix-en-Provence , Edisud
Pagination: 1162-1169
Compte rendu : Synthèse sociolinguistique et linguistique sur le berbère de l'Aurès: sociolinguistique; phonétique-phonologie; points de morphologie et grammaire; lexique; étymologie de Awras; bibliographie. L'approche s'efforce de mettre systématiquement en évidence les éléments de spécificité du dialecte par rapport aux autres parlers berbères nord.
LANGUES ORIENTALES ANCIENNES, PHILOLOGIE ET LINGUISTIQUE; Clitic ordering, morphology and phonology in the verbal complex of Imdlawn Tashlhiyt berber., 1989
Dialecte : CHLEUH
Volume: 2; Pagination: 165-194
Autres : IMEDLAWEN
Compte rendu : Présentation complète et très claire du groupe verbal et de ses "satellites", inventaire des constituants, variations phonologiques et morphologiques, variations de la position...). Les données sont bien en¬tendu classiques et bien connues ; l'intérêt de l'article réside surtout dans la clarté de l'exposition des faits.
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES, 1988
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Mots clés : LANGUE, PHONOLOGIE, SYNTAXE
Ville, éditeur : Paris , La Boîte à Documents
Volume: 4; Pagination: 184 p., dess., phot.
Compte rendu : Présentation synthétique, a partir des travaux antérieurs (Provotelle 1911, Penchoen 1968, Collins 1981) des principales caractéristiques des parlers berbères de Tunisie. Initiative excellente et utile.
"Les langues dans le monde ancien et moderne ; 3ème partie : Les langues chamito-sémitiques."; Le berbère., 1988
Ville, éditeur : Paris , Editions du CNRS
Pagination: 207-242/303-306, carte
Grammaire de la Teggargrent (berbère parlé à Ouargla)., 1987
Dialecte : OUARGLA
Mots clés : GRAMMAIRE, SYNTAXE, LANGUE
Ville, éditeur : Paris , Pères Blancs
Pagination: 143 p.
Compte rendu : Essai de grammaire (Phonologie/Morphologie/Syntaxe) du parler de Ouargla, à partir du corpus de textes recueillis par l'auteur (publiés à la SELAF, 1988 ; voir n° 1816). Description claire et très di-dactique ; complément fort utile au n° 0574 et 0575.
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES; Les principaux problèmes de l'orthographe touarègue., 1987
Dialecte : TOUAREG
Ville, éditeur : Paris , La Boîte à Documents
Volume: 3; Pagination: 60-66
Compte rendu : Version mise à jour de la contribution de l'auteur à la réunion d'harmonisation de l'orthographe touarègue tenue à Bamako du 3 au 10 juin 1984. Dans le système vocalique touarègue, K-G. P. oppose deux voyelles brèves de timbre central à cinq voyelles pleines, longues. Cette nouvelle description rompt de manière assez radicale avec les approches antérieures de l'auteur. Pour cette raison même, et du fait de l'absence d'études instrumentales sérieuses, on doit rester prudent devant cette nouvelle présentation. D'autant qu'en bonne phonologie, il serait difficile sur la base des données retenues par K-G. P., de parler d'opposition entre voyelles longues et brèves puisque au moins l'une des brèves est de timbre spécifique. Je demeure réservé sur la possibilité d'une distinction phonologique entre deux voyelles brèves centrales dans une langue à articulation plutôt détendue comme le berbère.
Phonologie du Tamasheq., 1987
Dialecte : TOUAREG
Mots clés : PHONOLOGIE, GRAMMAIRE
Ville, éditeur : Bamako , MEN/DNAFLA
Pagination: 68 p. ronéo.
Compte rendu : Livret résultant d'un atelier tenu à Tombouctou en février 1987, auquel ont participé : A. AG RHISSA, A. AG BAHA, M. AG SADEK, H. AG ELMILICK, M. AG HAMANI, A. AG INFA YATTARA, M. AG MOCTAR, M. AG MOHAMED. Il comprend une seconde partie ("Lexicologie", p. 43-68) qui est en réalité une petite introduction grammaticale (nom, pronom, verbe). Une introduction générale situe les parlers maliens dans l'ensemble touareg et dans le cadre du berbère. Elle est suffisante, bien que parfois discutable et subjective (le point de vue est manifestement celui d'un Touareg des Iwllemmeden). La partie phonologie est conduite selon la méthodologie structuraliste classique (type A. Martinet), avec recherche de paires ou quasi-paires minimales. Elle est systématique mais reste très scolaire et nettement insuffisante pour régler les points délicats de la phonologie touarègue : voyelles centrales et durée vocalique. Par exemple, l'existence d'un phonème /a/ n'est pas positivement démontrée parce qu'on oublie d'établir la pertinence par rapport à zéro! Le tableau vocalique final (p. 38) présente des dissymétries telles que sa validité phonologique paraît sujette à caution : on voit mal, dans un système qui connaît une opposition de durée (en particulier dans la grammaire), comment cette distinction ne s'appliquerait pas à la voyelle /a/. Le couple /a/-/a/ est certainement à réinterpréter en /a/-/a:/ (cette critique peut du reste être également adressée aux analyses de Karl G. PRASSE). De plus, il manque une réflexion sur la hiérarchie des oppositions : on ne peut mettre sur le même plan toutes les distinctions dont certaines, aux dires mêmes des auteurs, sont très marginales. La définition en traits est souvent erronée et la terminologie approximative. Il y a donc un réel effort -méritoire- mais la formation phonologique des auteurs laisse encore à désirer. Cette étude est un (honnête) travail d'étudiants. On espère qu'ils poursuivront...
LINGUISTIC INQUIRY; Glides in Berber and Syllabicity., 1986
Dialecte : TAMAZIGHT
Mots clés : PHONETIQUE, SYLLABE
Ville, éditeur : Cambridge , MIT
Volume: 17; Fascicule: 1; Pagination: 01-12
Autres : AIT-SEGHROUCHEN
Compte rendu : Statut de la distinction voyelle/semi-voyelle et du trait de "syllabicité" en berbère (à partir des données du parler des Aït Seghrouchen). L'approche développée se situe dans le cadre de la phonologie générative (dans ses formulations les plus récentes). M.G. conclut a la nécessité de distinguer, en structure profonde, entre voyelles et semi-voyelles, quelles que soient, en surface, les réalisations phonétiques effectives de ces dernières. L'argumentation s'appuie essentiellement sur le traitement des séquences incriminées à la jonction de morphèmes (successions immédiates de voyelles): les voyelles "profondes" sont maintenues comme voyelles par l'apparition d'un élément (y, w) de rupture d'hiatus, alors que les semi-voyelles "profondes" -même réalisées comme voyelles- admettent la combinaison avec une autre voyelle sans rupture d'hiatus. La démonstration est suivie d'un essai de représentation formalisée de différents types de séquences. On notera -avec intérêt et/ou amusement- que M.G. aboutit aux conclusions classiques des berbérisants (au moins depuis Basset). Mais par des chemins assez différents. Les berbérisants s'appuyaient essentiellement sur des considérations de morphologie et de dialectologie pour distinguer les voyelles "vraies" des semi-voyelles à réalisation vocalique : dans aru "enfanter" (Maroc), [u] est fondamentalement une semi-voyelle /w/ parce que le kabyle, le touareg... ont arew, que le prétérit négatif est partout uriw et que les dérivés nominaux sont tarwa, arraw, c'est-à-dire que le verbe est partout traité comme radical à deux consonnes... Ces critères classiques renvoient en fait à des processus et considérations de diachronie : la démonstration qu'ils autorisent reste valable et légitime d'un point de vue interne au berbère. En la matière, le recours aux appareils théoriques "généralistes" ne pa-raît donc pas d'un apport décisif. On pourait même se demander si bien des développements récents ne sont pas simplement une incidence du désintérêt pour la diachronie et la dialectologie. Mais c'est là un vaste problème théorique qui déborde du cadre de cette présentation. En tout état de cause, l'article de M.G. est, dans la veine des approches "modernes" et générativistes, l'un des plus clairs et des plus convaincants qui soient parus ces dernières années. Il propose, sur la base d'une argumentation précise, des conclusions nettes.
AFRIKA UND ÜBERSEE; "Die Verbreitung von Problemlösungen bei Konsonantenhaüfung in der Verbindung ""Präposition plus Nomem"" im Berberischen. [La généralisation de l'analyse des assimilations consonantiques dans la séquence ""Préposition + Nom"" en Berbère].", 1986
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Volume: 69; Fascicule: 1; Pagination: 01-17