Bibliographie berbère générale

 

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- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh

33 Résultat(s) trouvé(s)
SAHARA.; The decoding of the libyco-saharian inscriptions of the Canary Islands., 1996
Dialecte : GUANCHE
Mots clés : LIBYQUE, DECHIFFREMENT
Volume: 8; Pagination: p. 104-107
SAHARA.; A la recherche du canarien., 1994
Dialecte : GUANCHE
Mots clés : DIACHRONIE
Volume: 6; Pagination: p. 109-111.
Encyclopédie berbère : 11.; Canaries (Iles)., 1992
Ville, éditeur : Aix-en-Provence , Edisud
Pagination: p. 1729-1730
ALMOGAREN; T(h) in Libyan and Canarian place-names., 1990
Volume: 20; Fascicule: 1; Pagination: 32-41 $ 4 notes
Los Canarios. Etnohistoria y Arqueologia., 1990
Dialecte : GUANCHE
Ville, éditeur : Cabildo de Tenerife , ACT/Museo Arqueologico
Pagination: 274 p. $ ill., phot., cart.
ALMOGAREN; Felsbildforschung auf Lanzarote - [Recherche sur les représentations rupestres de Lanzarote]., 1990
Dialecte : GUANCHE
Volume: 21; Fascicule: 2
Autres : LANZAROTE
Afrasian Languages., 1988
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Moscou , Nauka
Pagination: 144 p., tabl., notes
Compte rendu : Version révisée de l'ouvrage de 1965 (Semito-Hamitic Languages ; signalé par GALAND, LLB, n° 28/321). La réédition de cette synthèse est une initiative très heureuse qui permettra à de nombreux chercheurs d'accéder directement aux travaux et à la réflexion des spécialistes soviétiques en matière de linguistique comparée chamito-sémitique. Il ne m'appartient pas de porter un jugement d'ensemble sur ce livre. Mais le berbérisant se permettra de dire que les données berbères sont nettement sous-représentées et parfois interprétées de manière discutable. Nombre d'affirmations ne sont que des hypothèses fragiles; et une cascade d'hypothèses fragiles ne peut faire une théorie solide. Les passages relatifs à la structure interne du berbère (et du guanche) sont de ceux que le berbérisant ne peut lire sans de très sé-rieuses réticences (p. 19-20). Tout le développement relatif à l'habitat primitif et à la séparation des "Proto-afrasiatiques" suscitera aussi beaucoup de réserves, de principes et de faits. Il me semble, avec tout le respect que l'on doit à de grands savants comme DIAKONOFF, que l'approche qui nous est proposée n'a pas totalement rompu avec un travers ancien du comparatisme chamito-sémitique : la tentation des thèses globales, reposant sur des données fragmentaires et souvent fragiles. Le berbérisant restera par exemple dubitatif devant l'utilisation qui est faite de convergences plus qu'incertaines entre le touareg et le guanche dans la structuration interne du berbère (p. 19) ; devant le regroupement "Zénète" (a/3 ; p. 20), ou devant des affirmations aussi subjectives que celle de la p. 22 : "The Berbero-Libyan languages (dialect clusters) are roughly as distant from each other as the different sub-branches of Semitic ; sometimes the divergences are even greater". On a là, à mon sens, une confirmation concrète de ce qu'une grande partie de la linguistique comparée chamito-sémitique s'est développée sans prendre en compte de manière équilibrée les différentes branches constitutives de la famille. Ce que confirment d'ailleurs immédiatement la bibliographie et les sources berbères utilisées qui sont très limitées et totalement dépassées. Ces réserves ne mettent pas nécessairement en cause le noyau dur de l'exposé de DIAKONOFF : la reconstruction phonologique, morphologique et syntaxique. Mais elles incitent, au moins, à les considérer avec une certaine prudence.
Progressive traditions in african and oriental studies.; Tamahaq-speaking Tuaregs in the Canary Islands (linguistic evidence)., 1988
Dialecte : GUANCHE, TOUAREG
Ville, éditeur : Berlin , Akademie Verlag
Pagination: 101-107
Autres : AHAGGAR
Compte rendu : S'appuyant sur certaines convergences de traitement phonétique (/z/ > /h/ notamment), A.M. défend l'idée d'une liaison étroite entre le guanche et la tamahaq (touareg de l'Ahaggar), qui est le seul parler berbère (et touareg) à connaître cette évolution. La thèse paraît fragile : l'évolution : /z/ > /h/ de la tamahaq est sans doute un phénomène assez récent et rien n'empèche de la postuler dans tout autre parler berbère. Surtout, très peu des rapprochements lexicaux guanche/tamahaq avancés emportent la conviction (je n'en retiendrai guère que 2 ou 3 comme probables, pour ma part). L'obscurité des maté-riaux guanches est telle qu'elle ne paraît vraiment pas pouvoir permettre des hypothèses aussi précises aux plans géographique et dialectal. Parler d'"Ahaggarisme" en guanche (p. 105) est franchement aventuré.
AULA ORIENTALIS; Tamahaq Tuaregs in the Canary Islands (Linguistic Evidence)., 1988
Dialecte : GUANCHE, TOUAREG
Volume: 6; Pagination: 195-209, 36 notes
Compte rendu : Reprend la thèse du n° 1066 et propose quelques essais d'interprétation d'inscriptions canariennes. Je formulerai pour cette étude les mêmes réserves que pour la précédente.
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES; Les Berbères aux Canaries ?, 1988
Dialecte : GUANCHE
Mots clés : HISTOIRE, LANGUE
Ville, éditeur : Paris , La Boîte à Documents
Volume: 4; Pagination: 61-76, ill, cartes, 38 notes
Compte rendu : Réflexion critique sur l'identité ancienne des Canariens. L'article est un peu une réponse à la contribution de W. VYCICHL dans le n° 2 de la même revue (Cf. n° 1367). V.M. manifeste une grande prudence -voire de sérieuses réserves- quant à l'identité berbère des Guanches. Il nous semble qu'il développe une attitude un peu trop pessimiste et prudente : même si de larges zones d'obscurités demeurent, il n'en est pas moins vrai qu'il existe de nombreux éléments positifs en faveur de la thèse de la parenté berbère des Guanches.