Bibliographie berbère générale

 

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- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh

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Tezisy conferencii aspirantov i molodyh sotrudnikov Instituta vostokovedenija A.N. SSSR.; Sur l'accent dans la langue touarègue., 1988
Dialecte : TOUAREG
Ville, éditeur : Moscou , Nauka
Pagination: 05-08
JOURNAL OF AFRICAN LANGUAGES AND LINGUISTICS; Syllabic consonants in Berber : some new evidence., 1988
Dialecte : CHLEUH
Volume: 10; Pagination: 1-17, fig., tabl., 25 notes
Autres : IMEDLAWEN
Compte rendu : Syllabation et consonnes dans le parler des Imedlawen.
LANGUES ORIENTALES ANCIENNES : PHILOLOGIE ET LINGUISTIQUE; De la gémination., 1988
Dialecte : CHLEUH
Mots clés : PHONETIQUE, SYLLABE, GEMINEE
Ville, éditeur : Louvain/Paris , Peeters
Volume: 1; Pagination: 117-156, 29 notes
Progressive traditions in african and oriental studies.; Tamahaq-speaking Tuaregs in the Canary Islands (linguistic evidence)., 1988
Dialecte : GUANCHE, TOUAREG
Ville, éditeur : Berlin , Akademie Verlag
Pagination: 101-107
Autres : AHAGGAR
Compte rendu : S'appuyant sur certaines convergences de traitement phonétique (/z/ > /h/ notamment), A.M. défend l'idée d'une liaison étroite entre le guanche et la tamahaq (touareg de l'Ahaggar), qui est le seul parler berbère (et touareg) à connaître cette évolution. La thèse paraît fragile : l'évolution : /z/ > /h/ de la tamahaq est sans doute un phénomène assez récent et rien n'empèche de la postuler dans tout autre parler berbère. Surtout, très peu des rapprochements lexicaux guanche/tamahaq avancés emportent la conviction (je n'en retiendrai guère que 2 ou 3 comme probables, pour ma part). L'obscurité des maté-riaux guanches est telle qu'elle ne paraît vraiment pas pouvoir permettre des hypothèses aussi précises aux plans géographique et dialectal. Parler d'"Ahaggarisme" en guanche (p. 105) est franchement aventuré.
AULA ORIENTALIS; Tamahaq Tuaregs in the Canary Islands (Linguistic Evidence)., 1988
Dialecte : GUANCHE, TOUAREG
Volume: 6; Pagination: 195-209, 36 notes
Compte rendu : Reprend la thèse du n° 1066 et propose quelques essais d'interprétation d'inscriptions canariennes. Je formulerai pour cette étude les mêmes réserves que pour la précédente.
AWAL : Cahiers d'Etudes Berbères; Syllabe et syllabation en berbère., 1987
Dialecte : CHLEUH
Mots clés : PHONETIQUE, SYLLABE, METRIQUE
Volume: 3; Pagination: 67-82, graph., notes
Compte rendu : Syllabation berbère dans le cadre de la théorie métrique (Halle et Selkirk). On trouvera la forme développée des analyses de Boukous dans sa thèse signalée sous le n° 0250.
Proceedings 4th international Hamito-Semitic Congress (Hamburg, 20-22 sept. 1983).; Deux notes sur l'état d'annexion en berbère., 1987
Auteurs secondaires : JUNGRAITHMAYR (Herrmann); MUELLER (Walter W.), Eds.
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Amsterdam/Philadelphia , John Benjamins Publ. Co.
Pagination: 349-359, 21 notes
Compte rendu : Étude synchronique et diachronique de deux points de phonétique liés à l'état d'annexion : 1° la présence ou l'absence de la semi-voyelle d'annexion des noms masculins (w-/y-) ; 2° l'assimilation éventuelle de la préposition n ("de") dans le syntagme "complément de nom". L'examen systématique des données à l'échelle berbère amène V.B. à formuler un certain nombre d'hypothèses diachroniques : 1°- Tous les parlers auraient connu la préfixation de la semi-voyelle à l'état d'annexion. 2°- La disparition de la marque w- d'annexion n'est pas limitée au touareg : on en trouve des traces dans les parlers sahariens "intermédiaires". 3°- L'assimilation totale de la préposition n se vérifie sur un territoire très vaste. 4°- Cette assimilation est un phénomène très ancien qui a eu d'importantes conséquences phonétiques et syntaxiques sur le groupe nominal déterminatif. Sur plusieurs points de diachronie, on peut émettre des réserves sur les thèses et hypothèses de V.B., même si elles s'appuient sur les positions antérieures de Karl Prasse ou de Lionel Galand. Je crois notamment qu'il est possible -et plus simple- de développer des théories tout à fait différentes de l'histoire de l'état d'annexion et du syntagme nominal déterminatif. On trouvera le détail de la conception que je défends dans la notice "Annexion", parue dans le volume V de l'Encyclopédie Berbère (Cf n° 0458). La thèse n° 1 de V.B. qui est aussi celle de Prasse, me paraît extrêmement fragile. Les indices avancés quant à l'existence ancienne du pré¬fixe d'annexion w- en touareg sont ténus, discutables, au minimum très hypothétiques. Il paraît égale¬ment difficile d'assimiler la situation touarègue à celle des parlers sahariens intermédiaires. En touareg, on a affaire à un état très ancien, stabilisé, où l'annexion résiste bien en tant que catégorie morphologique et syntaxique. Dans les parlers sahariens intermédiaires, il s'agit d'une situation évolutive, in¬stable, avec disparition (ou tendance à la disparition) récente de l'opposition d'état. Pareillement, dans l'approche des réalisations du groupe nominal déterminatif -qui est fort intéressante et instructive au plan synchronique-, je ne crois que l'on puisse considérer -ni synchroniquement, ni diachroniquement- la séquence Nom + Nom à l'état d'annexion (awal umazic) comme un cas d'assimilation de la préposition n. J'y verrais plutôt le résidu d'un état ancien de la langue où le rapport de détermination du substantif n'était marqué que par l'état d'annexion, stade dont on a la preuve à travers la toponymie et la construction pan-berbère de certains lexèmes "archaïques" (ayt + Nom annexé...). Mais quelles que soient les divergences -qui n'ont rien d'étonnant en matière d'hypothèses de reconstruction- l'article de V.B., mal¬gré la modestie de son titre, est particulièrement intéressant et suggestif.
Proceedings 4th International Hamito-Semitic Congress. (Hambourg, 20-22 septembre 1983; s en berbère, phonème, morphème., 1987
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Amsterdam/Philadelphia , John Benjamins Publ. Co.
Pagination: 381-394
Compte rendu : Poursuit un examen (entamé dans le GLECS; voir n° 0760) du formant s, affixe "expressif" (place dans le mot et la racine, valeurs).
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES; Les principaux problèmes de l'orthographe touarègue., 1987
Dialecte : TOUAREG
Ville, éditeur : Paris , La Boîte à Documents
Volume: 3; Pagination: 60-66
Compte rendu : Version mise à jour de la contribution de l'auteur à la réunion d'harmonisation de l'orthographe touarègue tenue à Bamako du 3 au 10 juin 1984. Dans le système vocalique touarègue, K-G. P. oppose deux voyelles brèves de timbre central à cinq voyelles pleines, longues. Cette nouvelle description rompt de manière assez radicale avec les approches antérieures de l'auteur. Pour cette raison même, et du fait de l'absence d'études instrumentales sérieuses, on doit rester prudent devant cette nouvelle présentation. D'autant qu'en bonne phonologie, il serait difficile sur la base des données retenues par K-G. P., de parler d'opposition entre voyelles longues et brèves puisque au moins l'une des brèves est de timbre spécifique. Je demeure réservé sur la possibilité d'une distinction phonologique entre deux voyelles brèves centrales dans une langue à articulation plutôt détendue comme le berbère.
LITTERATURE ORALE ARABO-BERBERE; Les consonnes palatalisées en touareg de l'Ayr., 1987
Dialecte : TOUAREG
Volume: 18; Pagination: 95-200
Compte rendu : Note sur l'extension et les problèmes particuliers de la palatalisation dans le parler de l'Aïr. Recommandations pour la notation usuelle. L'influence du substrat/adstrat haoussa aurait eu un rôle décisif dans l'extension de la palatalisation en Aïr. Il faut aussi nécessairement admettre une très importante extension analogique (p. 198) du phénomène, car de très nombreux cas ne s'expliquent par aucun conditionnement phonétique connu (p. 200 : kabyle : issar est sans doute une coquille pour isser/assaren).